Maladie | Modes de transmission | Signes cliniques d’alerte | Moyens de prévention |
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Encéphalite à tique | - Maladie virale transmise par la morsure de tique ( du genre Ixodes) ou par consommation de lait cru non pasteurisé
- Période à risque d'avril à novembre
| - Rougeur localisée autour de la morsure de tique, syndrome grippal sévère avec fièvre
- Puis après une phase de répit apparaissent des signes neurologiques ( méningite, méningo-encéphalite) et des douleurs musculaires
- Paralysies séquellaires possibles (10 - 20% des cas)
| Evitez la morsure des tiques :- En prenant des mesures de protection individuelle contre les morsures de tiques (vêtements couvrants de couleur claire, répulsifs) lors des activités en extérieur dans les zones forestières
- En recherchant après chaque sortie à risque les tiques sur la peau, le cuir chevelu (inspection en binôme) ou dans les vêtements
- En enlevant les tiques accrochées à la peau le plus rapidement et délicatement possible (au moyen d’un crochet spécifique ou tire-tiques, sans utiliser au préalable d’alcool, d’éther ou de corps gras)
- Évitez les zones où les tiques sont abondantes et les périodes où elles sont actives
- Consultez votre médecin pour examen en cas de doute ou extraction difficile de la ou des tiques
- Abstenez-vous de consommer du lait cru non pasteurisé
Vaccination Le Haut conseil de la santé publique recommande la vaccination contre l'encéphalite à tique :
- Pour les voyageurs séjournant en zone rurale ou forestière d'endémie, en Europe centrale, orientale et septentrionale, du printemps à l'automne
- La vaccination peut être réalisée à partir de l'âge d'un an
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Fièvre hémorragique de Crimée-Congo | - Maladie virale (Nairovirus) transmise par morsure d’une tique et par contact direct avec du sang ou d’autres tissus contaminés provenant d’animaux d’élevage pendant ou immédiatement après l’abattage. Transmission inter-humaine et nosocomiale possible (matériel médical mal stérilisé, pas de matériel à usage unique,…)
- Fréquente évolution épidémique
| - Première phase
Syndrome grippal brutal avec fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, vertiges, raideur et douleurs de la nuque, douleurs dorsales, yeux sensibles et photophobie. Dans certain cas, vomissements, maux de gorge, pouvant s'accompagner de diarrhées et de douleurs abdominales - Seconde phase
Sautes d’humeur, confusion, somnolence puis agitation, douleurs abdominales avec hémorragies (nez, gencives, intestins…), atteinte hépatique - Complications fréquentes
Atteinte pulmonaire, du foie et des reins. Risque élevé de décès (30% des cas) | Evitez la morsure des tiques :- En prenant des mesures de protection individuelle contre les morsures de tiques (vêtements couvrants de couleur claire, répulsifs) lors des activités en extérieur dans les zones forestières
- En recherchant systématiquement les tiques sur la peau, le cuir chevelu (inspection en binôme) ou dans les vêtements après une promenade en forêt
- En enlevant les tiques accrochées à la peau le plus rapidement et délicatement possible (au moyen d’un crochet spécifique ou tire-tiques, sans utiliser au préalable d’alcool, d’éther ou de corps gras)
- Évitez les zones où les tiques sont abondantes et les périodes où elles sont actives
- Surveillez la zone de morsure
- Traiter vos chiens domestiques et retirez les tiques après la promenade
- S’abstenir de tout contact avec les chiens errants
- Consultez votre médecin pour examen en cas de doute ou extraction difficile de la ou des tiques
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Leishmanioses | - Maladies parasitaires dues à un protozoaire (du genre Leishmania) transmises par un moucheron femelle (du genre phlébotome) qui pique à la nuit tombante
| Elles se présentent sous 3 formes selon le pays :- Cutanée
Bouton ou ulcère indolore observé le plus souvent sur les parties du corps découvertes - Viscérale
Le plus souvent fièvre, anémie, augmentation du volume du foie et de la rate, baisse de l’état général, évolution chronique voire mortelle - Cutanéo-muqueuse
Bouton ou ulcère indolore pouvant toucher la bouche, le nez avec risque de perforation
| - Protégez-vous contre les moustiques en utilisant des répulsifs cutanés, des vêtements couvrants imprégnés d’insecticide, des moustiquaires de lit imprégnées d’insecticide et en bon état, des bombes insecticides, des diffuseurs électriques...
- Les activités en forêt doivent éviter les heures où le risque de se faire piquer par le phlébotome est maximal (à partir de 16 h en général)
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Virus de WEST Nile ou Fièvre du Nil occidental | - Maladie virale (genre Flavivirus) transmise par la piqûre d’un moustique (genre Culex) ou par contact avec le sang ou les tissus d’animaux infectés (principalement oiseaux, chevaux)
| - Le plus souvent asymptomatique
- Forme aigüe
Fièvre, maux de tête, courbatures, fatigue, vomissements. Parfois éruption cutanée ou un gonflement des ganglions. - Forme grave
forte fièvre, maux de tête, raideur de la nuque, désorientation, coma, convulsions, paralysie, voire décès.
| - Protégez-vous contre les moustiques en utilisant des répulsifs cutanés, des vêtements couvrants imprégnés d’insecticide, des moustiquaires de lit imprégnées d’insecticide et en bon état, des bombes insecticides, des diffuseurs électriques…
- En évitant les zones d'eau stagnante, en vidant les coupelles, en entretenant les bassins et les jardins...
- Evitez le contact du sang ou de tissus d'animaux
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| - Maladie parasitaire (plasmodium) transmise par la piqûre d’un moustique femelle infectée (du genre Anophèle) principalement entre le crépuscule et le petit matin
Il existe 4 types de paludisme humain :- Plasmodium falciparum
- Plasmodium vivax
- Plasmodium malariae
- Plasmodium ovale
Les Plasmodium falciparum et vivax sont les plus répandus, le Plasmodium falciparum est à l’origine des formes mortelles. | - Forme fréquente
Syndrome grippal avec fièvre accompagnée de maux de tête, de douleurs musculaires, de malaise et de vomissements - Forme grave
Selon l’espèce du parasite (signes neurologiques et viscéraux) voire mortelle en l’absence de prise en charge précoce
| - Etant donné les variations du niveau de transmission du paludisme, il est conseillé de consulter avant tout départ le Service de Santé des Armées de proximité ou les services de médecine du voyage afin de pouvoir envisager la meilleure prophylaxie antipaludique à adopter.
- Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale. Il convient donc d’insister sur la nécessité de l’observance simultanée d’une protection contre les piqûres de moustiques associée à la chimioprophylaxie (traitement préventif du paludisme).
- Protégez-vous contre les moustiques en utilisant des répulsifs cutanés, des vêtements couvrants imprégnés d’insecticide, des moustiquaires de lit imprégnées d’insecticide et en bon état, des bombes insecticides, des diffuseurs électriques…
- Luttez contre les larves et les moustiques adultes en évitant les zones d’eau stagnante, en vidant les coupelles, en entretenant les bassins et les jardins…
- Traitement préventif du paludisme : ce traitement doit généralement être prescrit avant votre départ par un médecin qui tiendra compte de votre zone d’affectation, de la durée et des modalités de votre séjour ainsi que des éventuelles contre-indications. Ce traitement devra être suivi rigoureusement.
- Consultez devant toute fièvre ou signe clinique inhabituel pour une prise en charge précoce d’un éventuel paludisme.
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